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« L’INQUISITION »

« L’INQUISITION »

 

Ce sera, outre les croisades, l’action la plus barbare et la plus abominable que l’Église de Rom, le Pontificat de Latran a pu organiser au nom de sa religion.

 

Le 20 avril 1233, le pape Grégoire IX confie à un tribunal d'exception dénommé Inquisitio hereticae pravitatis le soin de démasquer et condamner, dans tout le royaume de France, les hérétiques et les catholiques non sincères. Ce tribunal de l'Inquisition, qui relève seulement du pape, et de façon arbitraire de  la justice seigneuriale ou épiscopale. Ses juges engagent la procédure et cherchent eux-mêmes les suspects d'hérésie sans attendre une dénonciation ou une plainte de quiconque. Il va être fatal aux cathares et s'acquérir très vite une réputation détestable à travers toute l’Europe.

 

« La fameuse congrégation pour la doctrine de la foi.. »

             

Le pape Paul III (1468-1549, pape à partir de 1534) organisa également en 1542 l'inquisition en tant que cardinal chargé de la commission. Le pape Sixtus V (1521-1590, pape à partir de 1585) a fixé en 1588 son statut définitif de Congregatio Romanae et universalis Inquisitionis (Congrégation de l'inquisition romaine et universelle). Beaucoup plus tard, à savoir en 1908, cette autorité d'inquisition centrale reçut le nom d’ Offizium saint. Pape Paul III (1468-1549), a convoqué le concile de Trente (1545-1563), appelé Tridentinum, qui conduira à l’inquisition, a dit : «Si mon père était un hérétique, j’apporterais moi-même le bois pour le brûler.» En 1542, il établit à Rome la «Sacrée Congrégation de l'Inquisition romaine et universelle» pour juger en appel les procès d'hérésie...et  de condamner l'astronome Galilée en 1633. Son appellation est changée en «Sacrée Congrégation du Saint-Office» en 1908 par Pie X puis en «Congrégation pour la doctrine de la foi» en 1967 par Paul VI.

 C'est cette institution qu'a dirigée le cardinal Josef Ratzinger avant d'être élu pape en 2005 sous le nom de Benoît XVI . Mais l'esprit inquisitorial est resté le même.

 (Déclaration du cardinal Joseph Ratzinger, dans l’émission Contrastes du 03/03/2005 sur la chaîne de télévision allemande ARD, à propos de son titre in- officiel de «Grand Inquisiteur moderne». Quelques semaines plus tard il fut élu pape.) : «L’expression «Grand inquisiteur» représente une classification historique. Quelque part nous sommes dans cette continuité. Nous essayons cependant de faire aujourd’hui à partir de notre conscience de la justice ce qui a été fait dans le passé avec des méthodes en partie critiquables. Il faut cependant dire que l’inquisition a été un progrès, car plus personne ne pouvait être jugé sans un « inquisitio », c’est-à-dire sans qu’il y ait eu un examen, une enquête ! Cela se passe de tout commentaire !

 

« Les victimes des persécutions »

 

Le pape Innocent VIII (1432-1492, pape à partir de 1484) avait menacé de sentences terribles tous ceux qui s'opposeraient à son décret d’extermination des  soit disant sorcières. C'est donc sous la menace de la plus haute sanction papale que commença l'extermination quasiment orgiaque des présumées  sorcières. Pendant la deuxième moitié du 17ème siècle, au cours duquel un million de personnes, bien souvent des femmes, furent victimes de ce processus d’extermination, l'évêque de Bamberg fit encore brûler 600 femmes, l'évêque de Salzburg 97, l'évêque Philippe Adolf von Ehrenberg de Würzburg fit brûler 219 sorcières et sorciers, dont 18 jeunes garçons en âge d'aller à l'école, une fille aveugle, une enfant de neuf ans et sa petite sœur. Dans la deuxième moitié du 16ème siècle, l'archevêque Jean de Trèves fit brûlé tant de sorcières que dans deux villages il ne resta plus que deux femmes. Un décan de Mayence fit brûler plus de 300 personnes dans deux villages, dans le seul but de s'accaparer leurs biens. L'esprit orgiaque de l’extermination «des sorcières» fut encore plus excité dans la mesure où les inquisiteurs, mais également les juges et les confesseurs qui, faisant fi sans vergogne du secret de confession, recevaient des primes pour chaque «sorcière exécutée». Un dicton de l’époque disait que le moyen le plus rapide et le plus facile de s'enrichir était de brûler des sorcières. La brutalité et la cruauté sadique de cette guerre d’extermination menée par les papes avec leurs inquisiteurs contre «les sorcières» dépassent tout ce que l'on peut imaginer. On estime à environ trois millions les victimes, surtout des femmes, qui furent ainsi bestialement assassinées. A Strasbourg on brula 300 personnes d’une secte suisse en un jour et des centaines de juifs sur un bûcher immense, accusés d’être responsables de la peste, et pour s’affranchir par cet acte des dettes  envers eux et pour s’emparer ensuite de leurs biens.

 

Les abominables instruments de tortures inventés par l’Église de Rom

 

« La poire vaginale», «les griffes à poitrine», «Les araignées espagnoles»,

Dans l’église patriarcale et masculine, les femmes étaient punies, de manière bien pire que les soit disant  hérétiques de sexe masculin. A l’encontre de celles-ci l'agressivité et la perversion sexuelle des inquisiteurs se déchaînèrent abominablement.. Il y avait des instruments de torture spécifiques, pour les femmes, par exemple «la poire vaginale» qui, par l’action rotative d’une vis, élargissait et déchirait l’utérus et les viscères. Il y avait des «griffes à poitrine» qui déchiquetaient les seins; «d'autres griffes» qui, chauffées au rouge, causaient «seulement» une «morsure» à la poitrine des mères célibataires, dont les enfants se tenaient à leurs pieds, arrosés de leur sang. Il y avait les «araignées espagnoles», c.-à-d. des griffes à cinq doigts en ciseaux qui soulevaient la victime par le postérieur, la poitrine, le ventre ou la tête, mais aussi par les yeux et les oreilles à l’aide de deux griffe,. ainsi que les «poires buccales» Il s'agissait de bâillons en fer, dont l’extrémité aiguisée en pointe avait pour effet de leur trancher la gorge. Les femmes ayant commis l’adultère, étaient lapidées ou jetées dans une fosse aux serpents…

La religion catholique prêcha l'altruisme et l’amour pour le prochain et en même temps, pratiqua autant «la haine du prochain» et la haine des femmes en particulier! C'est en cela que le christianisme catholique et protestant se distingue de toutes les autres religions, à savoir de manière négative. Il ne s'est jamais distingué de manière positive en ce qui concerne l'humanité et la protection des droits de l'homme. Au contraire, il a fallu lutter pour chacun des droits de l'homme à cause de la résistance acharnée de l'église.

C’est en cela que le catholicisme est méprisable !

 

« Mutilation physique »

Torture consistant à visser et à griller la langue, ou encore à écraser les mains sur une enclume ou à sectionner les mains et les pieds à l’aide d’une hache. «Les prétendues sorcières» ou les femmes jugées immorales eurent le nez et les oreilles coupés; les juifs accusés de vol, étaient pendus par les pieds entre deux chiens ou deux loups affamés. Une cruauté bien particulière consistait à étriper la victime. Leur ventre était ouvert au couteau, une partie de l'intestin était extirpée puis attachée et enroulée à une poulie.

 

«La verge de fer»

 

C’était un caisson de fer équipé de portes. A l'intérieur des portes ainsi que sur le dos du caisson étaient fixés des pointes de fer. La victime, prisonnière de l'inquisition, était placée à l'intérieur du caisson. Puis les portes se refermaient lentement, de sorte que «les pointes de fer perforaient ses bras, de même que certains endroits de ses jambes, de son ventre, de sa poitrine, sa vessie, les parties de son corps se trouvant à la racine de son membre viril, ses yeux, ses épaules et son postérieur, sans toutefois la tuer», tout au moins pas immédiatement. La mort ne survenait généralement qu’après quelques jours d’atroces douleurs et de cris effroyables.

 

«Le berceau de judas»

 

 La victime de l’inquisition était tirée vers le haut à l'aide d'un treuil et placée sur la pointe d’une pyramide en bois. Son poids entier ne reposait plus que sur le vagin ou l'anus, le scrotum ou le coccyx. Le supplice était encore amplifié du fait que le bourreau tirait la victime vers le haut, la relâchait, la balançait ou la laissait sans cesse retomber sur la pointe ce qui provoquait des souffrances inimaginables.

 

«La fourche d'hérétique»

 

Quatre pointes de fer perforaient la victime sous le menton et perçaient le sternum, de sorte qu'elle ne pouvait plus bouger la tête et à peine parler distinctement. Mais pour l’inquisiteur, cela suffisait, car la victime n'avait qu'à balbutier le mot «abiuro» («j’abjure») gravé dans «la fourche de l’hérétique» qu'il lui suffisait de lire.

 

«Il faut entendre les cris de ces malheureux! Il faut lire ce qui fut écrit des cachots, les femmes à leurs maris, les pères et mères à leurs enfants, les protestations de leur innocence, les adieux pour toujours.»

 

(L'historien Karlheinz Deschner, Eglise du malheur, Munich 1979, p. 28 de la version allemande)

 

« Scie et pieu »

 

Les victimes étaient suspendus la tête en bas et la scie, placée entre les jambes, pouvait alors commencer «son travail», en «avançant progressivement» du nombril à la poitrine. Presque encore plus cruel – si cela est encore possible: l’empalement de la victime. Celle-ci était empalée, martelée – enfoncée sur un pieu de bois ou de fer au niveau de l'anus préalablement huilé, jusqu'à ce que le pieu pénètre enfin et ressorte par l'estomac, la poitrine ou l'épaule …

 

« La cruauté impardonnable de l’Église catholique »…

 

L’énumération des outils de torture – l’étau à genoux ou l’étau destiné aux pouces, le serre-bouche en fer, les outils pour marquer au fer rouge, les colliers de chaines, «le chapelet» à accrocher autour du cou (d’une longueur d’un mètre, d’un poids d’environ huit kilos), les anneaux de fer verrouillés au cou de l'hérétique, les cages en fer, les étaux destinés à la tête et les vis à crâne, les fouets de chaines, les collerettes épinées, la ceinture de force, le «clitoris espagnol», pourvu de pointes tranchantes, les tenailles et cisailles, la roue de torture et ainsi de suite

Tout cela témoigne de la passion inventive et perverse des inquisiteurs et de leurs complices, et démontre la monstrueuse «passion pour la cruauté», caractérisant le christianisme d’Église qui ne sera égalé par aucune autre religion.



05/06/2014
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