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Les PAPES et l'INQUISITION »…

 Les PAPES et l'INQUISITION »…

 

Paroles de Boniface VIII rapportées par Jean Villani qui le décrit comme un prêtre cruel, ambitieux, corrompu, orgueilleux, cupide, égoïste:

« Je me soucie autant d'une autre vie que d'un haricot. Les hommes ont une âme toute pareille à celle des bêtes ; l'une est autant immortelle que l'autre. L'Évangile enseigne plus de mensonges que de vérités : la parturition de la Vierge est absurde ; l'incarnation du Fils-Dieu est ridicule ; le dogme de la transsubstantiation est une folie. Les sommes d'argent que la fable du Christ apporta aux prêtres sont incalculables. Les religions sont créées par les ambitieux pour duper les hommes. Les ecclésiastiques doivent parler comme le peuple, mais ils n'ont pas la même croyance, la même foi. Il n'y a pas plus de péché à s'abandonner au plaisir avec une fillette ou un jeune garçon que de se frotter les mains ensemble. Nous devons vendre dans l'église tout ce que les

idiots veulent acheter. » (déclaration de ce pape abominable, rapporté par René Thirifays)

 L'Inquisition, déclarée Sainte par la Sainte Église Romaine comme l'ont été les Croisades, même si dans les faits elle existait déjà au début de l'an 1000, fut officiellement instaurée sous le Pape Grégoire IX en 1215, qui en donna l'ordre aux dominicains, fondé par Domenico de Guzman, sanctifié par l'Église, qui persécuta les présumés hérétiques ou sorcières avec un cynisme tel qu'il est entré dans l'histoire comme un des plus sanguinaires bourreaux de tous les temps

« Quelques notes explicatives »

Hérétique : était considéré hérétique quiconque avec des écrits ou avec des paroles s'opposait aux règles dictées par l'Église Abjuration : l'abjuration était la rétractation de ses propres convictions, presque toujours obtenue sous la torture, qu'un hérétique écrivait sous forme solennelle face au conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles était soumis un hérétique étaient toujours deux car à la première devait suivre, de par loi, une seconde de confirmation. Normalement le temps qui passait entre les deux abjurations était d'un an. L'hérétique qui refusait de signer la seconde abjuration était considéré relaps, c'est-à-dire " hérétique irréductible " et comme tel brûlé vif.

Les arguments qui davantage déterminèrent les hérésies furent la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son attribution de mère de Jésus. Chose qui fut fortement contestée par les croyants qui, continuant à soutenir ce qui avait été affirmé lors des premiers siècles de l'Église par un grand nombre des théologiens, tenaient pour impossible que Dieu ait pu concéder un tel privilège à une femme qu'ils considéraient un être impur, au point de lui nier l'existence de l'âme...
L'autre motif qui désignait les hérétiques furent les contestations qui étaient adressées à l'église pour sa luxure et son avidité. Parmi les innombrables victimes de l'Église durant la période précédant la venue de l'Inquisition instituée par Innocent III, restées malheureusement pour la plupart anonymes à cause du manque de documents, s'élève la figure de Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat de Adrien IV. Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant les mêmes indulgences réservées aux croisades à ceux qui auraient poursuivi les hérétiques, poussèrent les catholiques à effectuer de vrais massacres comme ceux voulus par Innocent III qui utilisa les milices de Simon de Monfort pour détruire de villes entières, comme Carcassonne, Toulouse, Béziers, parce que les habitants avaient refusé de consigner les adeptes de Valdo (Vaudois). Rien à Béziers plus de 7.000 habitants furent massacrés. Les milices catholiques entrèrent dans ces villes et sans se soucier de sélectionner les hérétiques de ceux qui ne l'étaient pas, effectuèrent les massacres en criant : " Tuez-les tous car Dieu saura reconnaître les siens ! ".
Il faut rappeler qu'Innocent III lors de sa dernière année de pontificat fit voter par le Concile du Latran IV une loi qui obligeait les juifs à s'habiller en jaune afin qu'ils puissent être soumis au mépris public. Sous le Pape Innocent IV, successeur de Innocent III, les lois inquisitoires furent confirmées et aggravées. Quiconque aurait été déclaré hérétique, était automatiquement emprisonné et condamné à mort avec la confiscation des biens s'il n'avait pas abjuré. En conséquence de cette loi qui considérait la confiscation des biens, les fils furent portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie afin de sauver les propriétés dont ils étaient les héritiers. Des centaines de procès finissant avec des condamnations à mort, le seul qui nous est parvenu est celui contre Paolo Gioacchino dei Rusconi qui fut torturé et brûlé vif en tant que relaps. Pape Clément V Fra Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition, se jeta contre Clément V en l'accusant d'immoralité. Réduit en lambeaux, son corps fut brûlé au bûcher.13 mars 1307 Sœur Margherita et Frère Longino avec 1080 autres adeptes de l'hérétique Dolcino, brûlés au bûcher. 1307 Suppression des templiers avec des massacres de masse et "des tortures inimaginables" car accusés d'hérésie. Molay, Grand Maître, fut brûlé vif à Paris après des années d'atroces tortures.

Pape Benoît XII (sanctifié) ordonna .

Francesco da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano, Antonio Bevilacqua et dix autres moines Franciscains, brûlés vifs pour avoir prêché la pauvreté du Christ - Venise 1337. Même sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce qu'elle était adepte de S.Francesco.



05/06/2014
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