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LES FILLES DE L’ÉPOQUE ACTUELLE

LES FILLES DE L’ÉPOQUE ACTUELLE

 

                A notre époque, les filles à quatorze ans, ont des corps de femmes et une mentalité de Lolitas inconscientes.

                Démunis de vertus et d’idéal, elles s’imaginent que leur corps, leur donnent le droit de s’exhiber, de séduire et de se laisser draguer  à leur guise sans encourir de risque moral ou physique,. Pour modèles, elles prennent les « star girls » de magazines et les starlettes de TV.

                Ne sachant pas ce que c’est l’amour, elles veulent faire l’amour. Dans un corps de femme, elles jouent les petites allumeuses et se ventent des basses intentions de jeunes adultes à leur égard. Si elles ne se retrouvent pas avec le Sidas ou enceintes, elles se croient à l’abri de mauvaises surprises et elles continuent de plus belle. Elles ne pensent pas au mariage. Il y a trop de mariages ratés autour d’elles, et le plus souvent c’est le cas de leurs parents ou grands-parents.

                A 18 ans, elles ne croiront plus qu’en la pilule qui leur offre toutes les libertés et toute libération de conscience.

                Si a 20 ans, elles n’ont pas un acquis d’études supérieures, avec un emploi à la clef, elles finissent prostituées et dans le meilleur des cas,  poule de luxe. A moins qu’elles soient arrivées à gauler un gentil, naïf fils à papa,  plus vertueux  qu’elles et qui succombe à leurs avances.

                Ces filles rient au nez de leurs parents ou grands-parents. Elles se moquent du temps de leurs aïeux, de leurs aïeux qui se fiançaient officiellement,  et qui ne couchaient ensemble, qu’après le jour de leur mariage. Les fiancés suivaient des cours préparatoires au mariage et se soumettaient à un contrôle médical qu’ils échangeaient avant la publication des bans. Les filles suivaient des cours culinaires et de puériculture. Les jeunes hommes allaient faire le service militaire. Chacun apportait une dot, et ensemble,  ils montèrent leur ménage, le complétant année par année, avec pour objectif d’avoir des  enfants pour consolider leur foyer. Le lien avec leurs parents et grands-parents était sacré, et on suivait leurs bons conseils.

                Le divorce était une honte, un manifeste d’échec douloureux, qu’on essayait d’éviter par tous les moyens. La tolérance et le compromis réciproque,  mais le respect avant tout,  conscient des retombées moraux  pour leurs enfants, les en incitaient.

                Sortant de leur adolescence à 18 ans, les filles d’aujourd’hui se retrouvent désabusées face à une société de consommation et de jouissance en tout genre. La première fois qu’elles font l’amour, volontiers, avec le premier venu , jeune ou moins jeune, elles ne gardent qu’un sentiment d’innocence ou d’in culpabilité avec l’arrière pensée de récidive avec un autre, plus beau et plus entreprenant. L’intelligence, les bonnes mœurs, la bonne situation ou le bon milieu, ne sont pas leur premier critère de sélection.

                Elles appellent cela amour et répliquent pour toute excuse, que l’amour est aveugle. En réalité, nous avons affaire à une génération de jeunes filles aveuglées par une société de consommation et de jouissance débridées, où les médias, revues, films, épisodes télévisées, les différentes sortes de pilules et de préservatifs incitent au relâchement des mœurs des enfants. L’amour devient un objet de consommation comme le reste. L’Eglise arriérée, empêtrée dans ses dogmes stériles, n’arrive plus à assumer son rôle de gardienne des vertus,  face à un monde moderne en évolution fulgurante...L’état miné par des dirigeants corrompus d’idéologie capitaliste, où il n’y a que l’argent pour toute vertu,  avec seul objectif le gain par les impôts pour remplir les caisses et de pouvoir faire de la politique politicienne, relègue au second plan les questions sociales et éducatives pour sa jeunesse. L’éducation civique est manifestement déficiente dans les écoles. La discipline à l‘école est dérogée par des lois de protection pour mineurs. Les enseignants n’ont plus droit de sévir ou de punir les éléments perturbateurs et irrespectueux. Pourtant, ce sont ces méthodes qui ont contribué dans le passé,  à un comportement correct  plus tard dans la vie, aux élèves. Tout comme le service militaire avec ses rigueurs et contraintes a contribué à la formation d’hommes disciplinés et respectueux, plus tard dans la vie.

                La société d’aujourd’hui est bien malade et les jeunes sont bien désorientés. On n’a qu’à regarder autour de nous et voir les dérives de comportements et les agressions en tout genre.



04/06/2014
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