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OÙ EST DIEU ?

OÙ EST DIEU ?

 

Où est Dieu, sinon dans la tête de l'homme ?

Où est l'éprit de Dieu,  sinon dans la pensée de l'homme ?

Où est son fils, sinon dans chaque homme ?

Et pourquoi  Dieu  serait-il homme ?...

  

               Si l’on peut faire foi aux quatre évangiles retenus parmi des dizaines, écartés par les pères de l’Eglise,  Jésus avait un père, une mère, des frères, des sœurs, des cousins et cousines, tous des juifs de Palestine dont la capitale était Jérusalem.

                Jésus était donc issu d’une grande famille de juifs respectant les lois du judaïsme et se rendant au temple de Jérusalem pour accomplir les devoirs religieux, ordonnés par l’enseignement des grands prêtres.              

                Jérusalem était à la fois la capitale du peuple Juif et le siège du gouvernement romain. Des légions romaines occupaient et contrôlaient tout le territoire de Palestine. La loi de Rome prédominait les lois sacrées de la Judée. Rome accordait le libre exercice du culte aux juifs dans leur temple de Jérusalem. Hérode Antipas était reconnu roi vassal des Juifs par Rome. Il est mort deux ans après la naissance de Jésus. Quirinus, Rufus, Gratus et Pilate furent les gouverneurs successifs de Judée, du  vivant de Jésus.

                Dans ce contexte historique, Jésus aurait évolué sans se faire remarquer jusqu'à l’âge de trente ans. Soutenu et entouré par les membres de sa famille, il se serait mit à la tête d’un petit cercle de douze disciples (corrélation avec les douze signes du Zodiaque, les douze mois de l'année  ou les douze tribus d'Israël ?) et aurait prêché  alors, à tout venant,  pendant deux à trois ans sa doctrine de perfectionniste des lois, à quelques assemblées de juifs, et qui aurait fini par le mettre en butte au reste de la communauté.

                Son cercle de disciples était composé, de membres de sa famille : Marie Madeleine très proche de Jésus, Marie la sœur de Marie sa mère, Elisabeth une tante plus âgée que sa mère,  Pierre, André, Jacques le Majeur, Jean, Philippe, Barthélémie, Mathieu, Thomas, et puis Jacques le Mineur, José, Judas et Simon, ses frères,... Miriam et Salomé ses sœurs. D’une union supposée de Jésus et Marie Madeleine serait issu un fils nommé Jude. Selon la règle, Jésus devait être marié. D’ailleurs on ne sait rien, historiquement, sur la vie de Jésus pendant ses trente ans précédant ses prêches.

                Donnant l’ordre à Juda son frère, de le livrer aux hauts prêtres du temple de Jérusalem, afin qu’il puisse prendre sur lui  les prophéties, Caïphe le grand prêtre de Jérusalem, l'aurait livré à Pons Pilate pour être crucifié. Encore que Pons Pilate semble être contesté aujourd'hui par les chercheurs historiens qui avancent un âge plus avancé de Jésus à sa mort, alors que Ponce Pilate serait mort avant lui. Le massacre des innocents qu'on attribue à Hérode, à la naissance de Jésus, remonterait à 1500 ans avant, au tyran Kamsa qui avait ordonné le meurtre de jeunes enfants. Il y aurait eu un recensement du vivant de Jésus, mais pas à sa naissance.

                Jamais un gouverneur romain n’appliquait la crucifixion à un juif, pour un différent religieux au sein de leur communauté. La peine de mort juive était la lapidation par les juifs. D'autre part, une juridiction ne pouvait pas se faire la veille de Pâques, et une exécution à mort était impossible pendant les jours de fêtes religieuses.

                Quand à la crucifixion, elle se faisait par ligotage des bras par l’arrière pardessus la barre de la croix,  les pieds à droite et à gauche sur une petite barre transversale,  la mort s'en suivait au bout de plusieurs jours par étouffement lorsque la tête tomba en avant par épuisement. D’ailleurs, le transpercement du cœur n’était pas d’usage par les romains et il aurait été difficile de le faire avec précision au pied de la croix. Les saignements aux poignets et pieds en cas de cloutage, s’arrêtaient assez vite par assèchement des plaies.

                Jésus serait donc mort attaché à un pieu, les deux bras derrière lui. Il aurait été enlevé de ce pieu par les membres de sa famille et quelques disciples désorientés. Il aurait été embaumé et mis dans un tombeau. Le troisième jour, son cadavre aurait disparu.

                Si l'on pouvait accorder un soupçon de vérité à cette histoire, alors ce serait que la famille de Jésus aurait eu l'autorisation de l’enlever du pieu avant qu'il ne meurt d'étouffement. Ceci pourrait expliquer une révision juridique, et la réapparition au sein de sa famille, avant sa disparition. Des femmes de sa famille, dont Marie Madeleine la première, et les onze disciples prétendirent qu’il leur serait réapparu et se serait élevé au ciel devant eux. Mais il n’y a pas eu de témoins hors de ce cercle fermé. On pourrait en déduire qu'il s'est retiré de toute activité messianique pour finir dans la clandestinité. Jésus ressuscité, aurait pu rester encore un temps au sein des convertis et prouver sa divinité à ses détracteurs.

                Jésus n'a laissé aucun document écrit de sa main, alors qu'il était de l’époque des  Esséniens qui savaient écrire et qui ont prédit 160 ans avant lui, la venue du  Messie sa  crucifixion et sa Rédemption, la fin des temps et le Saint Esprit miraculeux. Cela aurait pu inspirer Jésus ou les pères de l'Église. Du vivant de Jésus, il n'existe aucun document écrit le concernant. Non seulement Jésus n'a rien écrit lui-même, mais aucun auteur contemporain, et ils étaient plus d'une vingtaine,  n'a écrit un mot sur un Jésus Christ de Nazareth. Le plus apte et le plus crédible d’entre eux, aurait été Philon d'Alexandrie, un homme docte de religion et de philosophie, et qui a écrit plus de cinquante ouvrages sur les événements et les personnages marquants de son époque. Il est né avant Jésus et il mourût après lui,  mais il ne dit pas un mot sur lui, qui était de son pays et de sa race.

                Ce sont les disciples qui, après la disparition de Jésus, se mirent alors à écrire des  histoires sur lui. De plus de soixante dix écrits, les pères de l’Eglise, trois siècles passés, ont alors choisi une partie pour composer quatre évangiles, selon  Mathieu,  Marc, Luc et Jean, en y pratiquant des coupes et des ajoutes, selon leur vision dogmatique, aboutissant à des incohérences et à des contradictions. Ils ont classé d’apocryphe ou d’hérésie,  le reste qui ne leur convenait pas, mais qui contenaient des indications historiques, sans doute dérangeantes.

                Paul mentionne dans ses lettres, révélées 144 ans plus tard, un Christ éthéré parmi d'autres, selon les historiens d'époque, mais ne cite ni  un Joseph, ni une mère de Jésus, ni un Judas, ni une résurrection.

                Les manuscrits Qumram de la mer morte ne mentionnent pas de Jésus.

                C'est 1500 avant J.Chr, que  les Egyptiens ont introduit le baptême, la communion avec le pain et le vin, et le sauveur Kiros de la vie éternelle, ce qui aurait pu inspirer les disciples d'un  Jésus ou  les pères de l'Eglise. La mythologie Egyptienne nous rapporte, que 2500 ans avant J.Chr., le dieu égyptien Horus serait né d'une vierge Isis, le 25 décembre dans une crèche installée dans une grotte. Sa naissance aurait été annoncée par une étoile à l'Est, et attendue par trois hommes sages. Il aurait enseigné au temple et aurait été baptisé à l'âge de trente ans. Il aurait eu douze disciples. Il aurait fait des miracles et aurait élevé un homme El-Azar-us , ou El Oziris, d'entre les morts à Bethamu. Il aurait été mis dans un tombeau et serait ressuscité...

                Par ailleurs, l’histoire de Jésus nous ramène au  mythe de Mithra, divinité mythique d’origine indo-iranienne. Mithra était fêté le 25 décembre également ! C’était le fils de Dieu venu sur Terre pour racheter le péché des hommes. Sacrifié, il fut déposé dans un tombeau duquel il sortit après sa résurrection. Il avait douze disciples qui le  commémoraient  par un repas de pain et de vin et donnaient le baptême aux jeunes de la communauté. Le  culte  remontait à deux siècles avant la naissance de Jésus et resta  sous l’empire romain un sérieux concurrent du christianisme.

                Quand à la naissance de Jésus, aucun évangile ne mentionne l'immaculée conception. Il n'est pas question de fils de Dieu, mais de fils de l'homme. Selon l’évangile, Pilate aurait dit : voici l’homme...

                Noël a été inventé en l'an 367 par Athanase évêque d'Alexandrie, pour remplacer le jour de fête du Dieu Mitra, le 25 décembre, solstice d'hiver. Il a donc fait naître Jésus un jour de fête païenne. Il a aussi dressé la liste des titres qui devaient assurer le fondement du nouveau testament. Ce n'est que deux siècles après lui, que la légende des rois mages fut ajoutée au Noël des chrétiens.

                En 1090 de notre ère, les croisés auraient cherché en vain le village de Nazareth, et qui n’aurait pas existé du  vivant de Jésus. C'est  au XIIIème  siècle qu'ils l’auraient fondé. Le nom de Nazareth  n'est  cité  dans aucun document antérieur aux évangiles. Cette localité attribuée à Jésus, reposerait sur une erreur de déduction due à la dénomination de Jésus le nazaréen, qui viendrait de Naziréat = nazir = nazaréen ou nazaréen  = NZB en hébreu = voué à Dieu pour la vie. En réalité, Jésus serait né à Gamala, près du  lac de Tibériade.

                En 1520, le pape Léon X déclare ouvertement : On sait de temps anciens, combien cette fable de Jésus Christ a été profitable à notre monde...

                En 1548, le pape Paul III, déclare publiquement : N'ayant pu découvrir aucune preuve de réalité historique de Jésus Christ de la légende,  nous sommes dans l'obligation de conclure à un dieu solaire mythique de plus...

                La couronne d’épine, la robe de Jésus et le saint suaire, sont des faux. Des clous de la croix, il y en a une dizaine à travers le monde, pour reliques. Des morceaux de bois de la croix du Christ, il y en tant à travers le monde, qu’on pourrait en fabriquer plus d’une croix. Des tombes qui pourraient être celles de Jésus, il y en a des dizaines autour de Jérusalem. Il en existe, où se trouvent des sarcophages  portant l’inscription : Jésus fils de Joseph. Il y a même une crypte familiale où se trouvent des sarcophages avec des inscriptions qui pourraient correspondre à la famille rapprochée de Jésus : celui de son pères Joseph, ses frères, la sienne avec des ossements d’une Marie Madeleine et celui de leur fils Judas.

                C'est dans ce contexte, ou hors de ce contexte, que s’est formée cette institution, appelée Eglise catholique de Rome, avec un président directeur général, qui se nomme Pape et qui prétend être infaillible ! Il a sous ses ordres une multitude de  conseillés généraux  appelés cardinaux, des ministres appelés archevêques, des secrétaires généraux appelés évêques et des fonctionnaires appelés prêtres. Leur siège est à Rome et s’appelle Vatican. Leurs ambassades s’appellent archevêchés et leurs consulats s’appellent évêchés. Leurs lieux d’actions sont les églises paroissiales. Elle régit également des institutions collatérales appelées couvents ou monastères.

                L’Eglise a fait une longue et pénible progression à travers les siècles, à partir de l’époque des pères fondateurs de cette institution.

                Pour s’instituer, elle avait besoin du soutien et de la protection des régents de ce monde. Leur puissance ne leur venait donc pas de Dieu. Ses prétendants ont dit : nous allons faire notre prêche et vous allez faire votre politique. Nous veillerons sur la soumission de vos sujets, et vous veillerez sur notre sécurité. Nous fournirons les prédicateurs et vous fournirez des hommes d’armes. Nous bâtirons nos  basiliques et vous bâtirez vos châteaux. Nous aurons vos accords et vous aurez notre bénédiction. Nous  partagerons biens et revenus.

                Et c’est ainsi qu’ils ont mené pendant des siècles, des croisades, guerres, inquisitions, et  la colonisation – leur soi disant évangélisation, semant terreur, répression, soumission et esclavage, par meurtres et assassinats au nom du Christ et du plus fort.

                Non seulement, ils ont dépouillé des peuplades de leurs biens, leurs ressources naturelles, mais ils ont eu l’audace de détruire leurs cultures, leurs identités, leurs valeurs ancestrales. Du rang de dignitaires naturels de la terre et garants des valeurs fondamentales de toute nature, ils les ont réduits à l’état d’êtres primitifs et à l’esclavage. Partout dans le monde où les évangélistes ont pénétré des contrées  vierges, ils ont préparé la soumission et la domination aux colonisateurs, massacrant et pillant au nom d’une prétendue civilisation chrétienne. Que vaut une civilisation qui anéantit des races, qui vole leurs biens et qui détruit leurs cultures ? !

                Mais il y eut les humanistes, réformateurs, les révolutionnaires, le siècle de lumière, les libres penseurs...l’affranchissement de la tutelle épiscopale, la chute des rois et empereurs leurs garants et protecteurs.

                L’industrialisation et l’amélioration du niveau de vie pour une grande partie des populations du monde occidental, donna un coup d’arrêt  à l’oligarchie de l’Eglise. Il y eut séparation de l’Eglise et de l’Etat. L’enseignement n’était plus réservé aux seuls hommes de l’Eglise et de l’aristocratie. Il est devenu laïque et accessible à tous les citoyens.

                L’Église ne sert plus à grand chose au commun des mortels, en dehors de cérémonials de naissance, de mariage ou d’enterrement. Face au relâchement des mœurs et de la montée de la délinquance, de la course effrénée d’une société de consommation, donc de matérialisme, quel est son rôle en dehors de l’Etat ? Elle est devenue un vaste organisme de renseignements généraux à travers le monde, mieux informé que la CIA, donc, un réseau universel d’espionnage. Pour cette raison, les nations y envoient leurs ambassadeurs.

                Face aux génocides, holocaustes, camps d’extermination, violations de droits de l’homme, de corruption, d’injustice, de destruction de l’environnement, de manipulations de gènes, où est le secours promis du fils de Dieu de l’Eglise catholique de Rome ? Dieu a-t-il oublié ce monde où nous vivons ou faut-il se résigner à croire que la vie ne vaut rien sur cette terre. Faut-il croire qu’il faut mourir pour pouvoir vivre une vie ailleurs que nous réserverait un Christ, fils de Dieu des pères de l’Eglise catholique de Rome ?

                L’atavisme de l’Église, face à l’émancipation des sociétés sur la planète Terre, n’est pas en mesure d’apporter une réponse. Jamais l’intelligence humaine n’a monté aussi haut et jamais la conscience des hommes n’a peut être menacé de descendre aussi bas. Et les évangiles soigneusement triées, et sélectionnées, quelle réponse apportent elles, sinon de ne rien attendre sur cette terre que de mourir pour pouvoir enfin vivre une vie bienheureuse ailleurs,...Qui mourra verra !

                Quelle prétention de dire que l'homme a été créé à l'image de Dieu et de pouvoir parler en son nom ?! Ce serait une injure de prétendre que l’homme est à l’image de Dieu !

                Alors, on peut se demander : pourquoi Dieu a-t-il laissé faire, les meneurs de hordes barbares, les empereurs, les rois, les généraux ?... Pourquoi a-t-il laissé faire un César, un Néron, un Attila, un Hitler, un Staline, un Mao, un Pol Pot, un Sadat Hussein, un Ben Laden, un Bush, un Katafi, un Bachar El-Assad etc...

                Serait-ce un Dieu cruel, sanguinaire, despote, cynique, tyrannique, hypocrite, qui se joue du genre humain,  et qui dresse les uns contre les autres qu’il a créé et nanti de tous les défauts ?

                Dieu serait-il impuissant, face à l’homme qu‘il a créé ? Serait-il incapable de corriger l’esprit logé en lui ? Serait-il incapable d’améliorer l’humanité ou n’a-t-il aucune envie d’intervenir en sa faveur ? Dans ce cas, il serait responsable de toutes les dérives de l’esprit de l’homme et de toutes ses fautes.

                Pourquoi aurait-il fait naître un Jésus selon des prétentions d’hommes ? Celui-ci  aurait dit : je ne veux pas abolir les lois, mais les parfaire, alors que les dix commandements devraient suffire pour assurer la paix dans le monde. Encore que ces dix commandements ne seraient pas de Moïse, qui n'aurait pas existé, mais des copies babyloniens du roi Hammourabi, 1800 ans d'avant notre ère. Ces dix commandements qui découlent de la logique de l’esprit humain et de l'expérience vécue, ne suffisent-ils pas pour corriger et parfaire les juifs, les catholiques, les musulmans, les orthodoxes, les protestants et les non-croyants ?..Le malheur est, que les dix commandements, viennent de l’homme imparfait et non de Dieu, et de ce fait, n’ont pas d’effets sur l’esprit de l’homme.

                Point besoin de brandir un cadavre sur une croix pour ramener les hommes à la raison. Pas besoin de quatre évangiles pour honorer et prier un Dieu. Pas besoin d’un Christ pour croire en Dieu le créateur. Assez de ce culte macabre selon quatre évangiles rédigés par des pères de l’Eglise, préoccupés avant tout, de la propagation de leur idéologie sans conteste possible, par un cercle oligarchique. Et gare à ceux qui osaient penser autrement qu'eux, ils les ont torturés à mort ou brûlés vifs sur le bûcher. Aujourd’hui encore, l’autorité suprême de l’Eglise catholique excommunie ceux qui osent exprimer leur doute quand à son dogme.

                Enlevez les croix, on les a assez vus ! Remplacez-les par un cœur et une colombe. Deux symboles forts de l’amour et de la paix pour lesquels l’Eglise devrait s’engager sans restriction au nom d’une fraternité universelle et non d’un Christ hypothétique.

                Les hommes sur cette terre sont de même origine et sont voués à vivre ensembles sans frontières, sans nationalités, les uns avec les autres, les uns pour les autres, sans distinction de race ni de couleur.. Tant qu’on maintiendra des frontières sur cette planète, tant qu’il existera des armes destructrices, tant qu’il existera le protectionnisme égoïste, tant qu'il existera des fondamentalistes prétentieux,  tant qu’on empêchera les peuples de se rapprocher et de se mêler, il y aura  manquement de respect et d’application des dix commandements séculaires et salutaires.

Alors Dieu ! Où est-il ? Que fait-il ?  Qu’attend-il ?

Faut-il mourir pour le savoir ?

 

                L'Église pourrait apporter autre chose au monde des vivants que son dogme arriéré et poussiéreux à l'égal du fondamentalisme des autres religions absolutistes. Elle devrait se réformer radicalement, face à l'intelligence croissante des peuples. Le ciel, le purgatoire  et l'enfer, personne n'y croit plus de nos jours. L'homme a inventé des supplices pires que la crucifixion et inventés par l’Église elle même. Un Dieu qui juge l'homme, qui le condamne parce que c'est un raté, on n'en veut plus.

                Un pape qui s'enferme dans son Vatican et qui n'ose pas se débarrasser d'un atavisme cléricale coupable, sortir de son déguisement ridicule, endosser l'habit de tout le monde, comme un père de tout le monde...et tous ses subordonnés à l'abri et en lieux de luxe et de luxure, ne seraient-ils pas mieux accueillis et acceptés, mariés et assumant les responsabilités comme tout le monde ? Et pourquoi refusent-ils la femme pour ministère ? La parole d'une femme vaut-elle moins qu'une parole d'homme ? Qui peut prétendre que Dieu n'est pas Déesse ? Ou hermaphrodite ? Ce n'est qu'une question hormonale. Non ! Mais c’est à mourir de rire !

                L'homme peut créer la vie en fructifiant la femme, mais c'est la femme qui assure la procréation et qui donne la naissance. Elle est intimement liée à la création de genre humain. De ce fait, elle est l'égale à l'homme. De ce fait, elle a autant de droit que l'homme. De ce fait, elle peut remplacer l'homme dans toutes les tâches à assumer dans la société dont elle fait partie.

                Il serait grand temps de dépoussiérer l'Eglise et de ramener ses dirigeants au niveau du commun mortel pour redevenir crédibles et acceptables. Et puis, il serait grand temps de réviser son dogme trop étranger et trop éloigné des aspirations des humains, qui réclament la liberté de penser, l'égalité des droits, et le bonheur sur cette terre, sans devoir prier un Dieu pour le mériter ailleurs. Finalement, ils n'ont pas demandé à naître sur cette planète ! Pourquoi devraient-ils implorer un Dieu qui les aurait implantés là avec tous leurs défauts, en ne leur laissant pour tout salut, que d'espérer en un paradis ailleurs ? ...

                Si l'Eglise ne se dépêche pas pour se débarrasser de tous ses symboles ternis, ses évangiles suffisants et invraisemblables, si elle ne libère pas le clergé du célibat, si elle n'accepte pas la femme en son milieu. elle ira à sa perte, parce qu'elle continuera à aller contre nature. Il serait grand temps pour qu'elle se penche sur la science de l'évolution et qu'elle corrige ses idées reçues, parce qu'elle continuerait à aller contre les lois naturelles.

                S'il y a un Dieu créateur, alors c'est un Dieu Universel. Ce Dieu universel, maître absolu de tout ce qui se fait et se défait dans cet Univers, n'aurait pas besoin de faire crucifier quelqu'un sur notre planète pour faire croire en lui ! Il posséderait d'autres moyens bien plus persuasifs et convainquant pour le genre humain. Surtout, il n'exigerait pas de se mettre à genoux devant lui pour implorer son pardon de nous avoir créés imparfaits, et que de ce fait, avoir commis des péchés. Je veux bien croire que le Dieu créateur est amour. Encore, que j'aurais le droit d'en douter, après tout ce qui s'est passé sur cette planète, contraire à l'amour...à commencer par les maîtres du Vatican, et leurs alliés : empereurs, rois, ducs, évêques et moines, et en remontant plus loin, à Pierre et Paul qui n'hésitaient pas à tuer de leurs propres mains, ceux de leur communauté qui ne versaient pas leurs impôts.

                L'homme, lorsqu'il crée quelque chose, il le  perfectionne sans cesse pour éliminer les défauts et le parfaire. Il est donc dans la nature des humains de corriger et de parfaire sans cesse ce qu'ils créent. Pourquoi Dieu créateur, ne corrigerait-il pas aussi sa création déficiente ? Pourquoi ne corrige-t-il pas l'homme dans son imperfection ?. Pourquoi n'intervient-il pas pour le genre humain sur sa planète ? Les misérables dérives du genre humain ont déjà durées assez longtemps pour qu'il ne s'en aperçoive, puisque à Dieu, rien n'échappe !

                Puisqu'il est sensé d’intercepter nos prières, il est également sensé se rendre compte des défauts de sa création ! Et  malgré toutes nos supplications, il n'intervient pas, ni pour les guerres, ni pour les massacres abominables, ni pour les génocides, ni pour le pogrome, ni pour l'holocauste, ni pour l'injustice, ni pour la misère et le désespoir des humains...

                Que serait ce Dieu là, qui ne se soucie pas de sa création, qui n'intervient pas afin que cesse tout cela, pour toujours, sur cette planète ? Si Dieu est amour, alors il devrait s'employer par amour pour les humains qu'il a créés, pour les libérer du mal logé en eux. Pas dans un an, pas dans un siècle, pas dans un millénaire..., mais immédiatement !

                Mais qu'il se rassure ! S'il n'intervient pas, ce sera l'homme qui éradiquera le mal de ce monde, et radicalement, par l'extermination pure et simple de son genre. Un joli conflit nucléaire ou bactériologique couve déjà dans son esprit. Les moyens sont déjà entre ses mains. Il les a déjà expérimentés ! A moins que Dieu,  trop déçu de son œuvre, envoi un gros météorite sur cette foutue planète et que le sort des Dinosaures frappe l'humanité décadente.

                Et les représentants de Dieu sur  terre : pape, rabbin, ayatollah...A quoi servez vous, si vous n'arrivez pas à vous faire entendre par votre maître, pour la paix dans ce monde ?  Où est votre légitimité et quel pouvoir vous lègue-t-il ?... Parmi vous, il en a qui prêchent la violence au lieu de la tolérance ! La séparation, au lieu de l'unification ! L'hermétisme au lieu de l'ouverture...comme toujours et depuis le Christ ! Alors cessez de parler au nom de Dieu ! Vous en êtes indignes !

                Vous est-il déjà venu à l'esprit de vous réunir tous les trois, ensembles autour d'une table : pape, rabbin, ayatollah, vous qui prétendez pouvoir parler au nom d'un même Dieu..., de ranger de coté Jehova, le Christ, et  Mahomet, pour concorder votre croyance en un Dieu universel, sans faire référence aux trois prénommés ? Impensable, sans doute pour vous ! Ce sont ces trois énergumènes de légendes, qui sont les trouble-fête !

                Dieu le créateur, maître absolu de tout ce qui se fait et se défait dans cet Univers,  n'a besoin ni de l'un,  ni de l'autre,  pour régner et se faire respecter ! Si Dieu il y a,  et si ce Dieu est  amour ...

                Vous feriez bien de ranger Bible, Evangiles et Coran, pour écrire ensemble l'acte d'engagement, de nouvelles vertus communes, pour la croyance en une communauté sans frontières, universelle, d'amour et de paix, au nom d'un Dieu universel digne de l'homme.

                 

                Les religieux étaient de tous temps des détracteurs de paix, de prétentieux propagateurs de complexes et d’intolérance, des troubles fêtes et des rabats joies. A l’égal des prestidigitateurs, ils nous plongent dans l’illusion. Ils veulent nous faire croire à l’incroyable, qu’il y a un Dieu au nom duquel ils peuvent parler et imposer notre soumission.  Ils prétendent que leur dieu nous vois, nous écoute et exhausse nos prières. Des millions d’êtres qui l’ont cru et qui l’on prié dans la misère, la souffrance, suppliciés et torturés par l’Église elle même…sont morts dans le désespoir, la résignation et l’abandon. Ils n’ont pas été entendus, ils n’ont pas été sauvés, leurs prières ardentes n’ont pas été exhaussées.

                Lorsque je me signe, j'ai envie de dire : au nom de la dissimulation, de la supercherie, et du mensonge, amen !

                Ce n’est donc pas Dieu qui peut nous sauver, mais nous mêmes, si nous possédons les moyens. Malheur à celui qui ne possède pas de moyens. Ce sont les riches qui possèdent tous les moyens. On pourrait croire que Dieu n’aime que les riches !

                Le malheur, c’est qu’il y a les propagateurs d’idiologies religieuses belliqueuses, revanchistes et assassines, écartant toute notion de tolérance ou de pardon inconditionnel, au nom d’un prophète ou d’un dieu qui ne supporte même pas une caricature !

         Alors on est en droit de se demander si les hommes ne s’entendraient pas mieux sans l’existence de religions…



05/06/2014
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