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« LES VOIX ARDENTES »

(Au sujet de mon ouvrage…)

   Chaque fois que j’ai pris la plume en main, j’ai plongé en moi pour sonder les profondeurs de mon être, à la recherche de ce qui me vaut de vivre, de ce que vaut la vie et quel sens donner à la vie.

   J’ai pu entrevoir ce qui peut donner de la joie de vivre et ce qui peut faire souffrir. Mais aussi, ce qui peut donner de l’espoir, et j’ai constaté que l’espoir est plus fort que la résignation, que l’amour est plus fort que la rancœur et que c’est dans l’effort que réside la récompense ou la reconnaissance. Oui, c’est dans l’effort que l’on se découvre et qu’on découvre ses limites, sa vérité !

   L’effort que l’on fait dans la recherche de soi, nous conduit vers les autres, aux racines de la vie et aux sources de l’amour.

   Soi-même on n’est rien sans les autres, et la vie n’est rien sans amour pour les autres et des autres…

   En dehors de cela, je me suis souvent égaré dans l’infini labyrinthe du tréfonds de mon être, et lorsque j’ai émergé à nouveau à sa surface, je me sentis soulagé et envahi d’un peu plus de sagesse et de confiance en moi.

   Je crois que c’est de cette façon que le poète trouve son inspiration, le prisme qui lui permet de voir et d’entrevoir toute chose cachée en nous et autour de nous.

   Mon ouvrage « Les Voix Ardentes » comprend huit chapitres qui projettent divers thèmes issus de la démarche que je viens de décrire, tel un prisme qui décompose la lumière blanche en divers rayons coloriés.

   Prenez en connaissance et vous pourrez recomposer mon être.

MES VOIX ARDENTES

Sur le parcours de ma vie

Aux détours qui les enfantent

Elles me défient

Les secrètes voix ardentes

De ma Poésie

Au tréfonds de ma mémoire

Leurs paroles jalousées

Font de mon grimoire

Le parvis aux fiancées

De la tour d’ivoire

Mes voix chevauchant Pégase

Sur les traces d’Hippocrène

Dont l’ardeur s’embrase

Se soûlent à la fontaine

D’élixir d’extase

TESTAMENT SPIRITUEL

(Samedi le 19 janvier 2008)

                Si j’avais un message à laisser derrière moi, avant de quitter ce monde, ce serait le suivant :

                Dans mes deux ouvrages « Les Voix Ardentes », et « Réflexions Eparses », à travers les différents chapitres, vous pouvez sonder mon esprit et mon cœur.

                Je suis né ignorant, je mourrai ignorant. Je ne sais d’où je viens, je ne sais où je suis, je ne sais où j’irai.

                La mort me l’apprendra peut-être.

                Je sais seulement que je possède un esprit qui m’a permis de voir et d’apprendre.

                Le monde s’est révélé à mon  esprit,  par ma vue, en trois dimensions : largeur, hauteur, profondeur.

                Mon esprit me permet, de penser, d’imaginer, de créer, de construire, et de fabriquer des objets en trois dimensions. Cet esprit créateur en moi, m’a été transmis à ma naissance. A ma mort, cet esprit retournera peut-être à sa source.

Cette source est peut-être l’esprit suprême  qui a créé l’univers en trois dimensions.

                Je symboliserais cette relation tridimensionnelle par le triangle et en son centre l’esprit, représenté par l’œil - la vue -.

                Pour créer, fabriquer, construire, il me faut en dehors de la vue, des outils qui sont : la règle, l’équerre et le compas. Ils sont les symboles de  la géométrie universelle.

                Cette géométrie universelle est soumise à la quatrième dimension, - le temps - le temps dans lequel évolue toute création !

                Dans le temps, tout se crée, tout passe, tout finit, tout meurt.

                Le passage de l’être humain dans son monde, sa galaxie, son cosmos, est très court par rapport au temps sidéral, universel, éternel. Si peu de chose face à l’Univers ! Trop peu de chose pour lui permettre d’entrevoir l’origine où la destinée.

                Le mystère persiste pour moi, malgré mon esprit et mes outils.

                La seule chose que je peux vous transmettre, est mon ouvrage « Les Voix Ardentes » et mes « Réflexions Eparses » qui vous permettront de sonder mon esprit,  mon âme et mon amour.

Je ne crois pas au fils du dieu du Vatican. Agnostique et Darwiniste, je le suis !

                S’il y a un Dieu quelque part dans les Univers, qui saurait ce qui se passe sur la petite planète Terre, perdue quelque part dans l’immensité du Cosmos, et qui pourrait me révéler le grand mystère au moment de ma mort, alors je voudrais bien croire en ce Dieu là.

                Les scientifiques  parlent de notre Cosmos en continuelle expansion et ils disent : si on inverse l’équation, on abouti à un point zéro, où il y eut une gigantesque  explosion qu’ils nomment le Big Bang. Mais avant le Big Bang, qu’y avait-il ? Le néant, d’’où seraient venue la formidable énergie et l’inimaginable concentration d’atomes, qui auraient permis la formation des galaxies, étoiles et planètes de notre Cosmos en expansion ?

                Ni le Vatican, ni les scientifiques ne peuvent répondre à mes questions. Seul, le créateur pourrait donner la réponse. Mais ce créateur là,  ne s’est encore jamais manifesté aux humains de la planète Terre pour les éclairer. Pour moi il se trouve dans le néant d’avant le Big Bang. Un créateur du néant, donc un créateur absent dans notre Cosmos !

Roger FORST